Trouver le repos

Ca y est, l’été a commencé ! Un temps généralement propice au repos.
Hier soir aux vêpres, nous avons chanté le psaume 130.

1 Seigneur, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ; * je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent.
2 Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ; * mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère.
3 Attends le Seigneur, Israël, * maintenant et à jamais.

Notre sœur Sophie Ramond, nous proposait il y a quelques temps une lectio de ce psaume.

Pistes de lectio

Elle nous invitait à méditer sur ces mots « où l’on sent que tout l’être intérieur du psalmiste est apaisé, pacifié. Essayons de nous représenter le psalmiste comme un petit enfant. Il joue, part à l’aventure, rencontre d’autres personnes ; puis, pris à certains moments de frayeur, il court se réfugier dans les bras de sa mère. Là il retrouve sérénité, paix, dans une posture d’abandon. Dans sa pudeur spirituelle, le psalmiste n’avoue pas que cette mère accueillante est le Seigneur. Mais nous pouvons nous remémorer les textes où Dieu se présente sous des traits maternels. Ainsi Isaïe 49,14-15 ; et surtout Isaïe 66,12b-13. Osons-nous nous représenter Dieu avec ces traits maternels ? Avons-nous cette confiance paisible en Dieu ? En avons-nous fait l’expérience ? »

Sophie nous a aussi encouragés à « redire ce psaume en confiant à Dieu nos peurs, nos angoisses, nos soucis… lui confier nos combats, mais aussi toutes les situations du monde ou les personnes qui sont l’objet de nos soucis. Ce qui s’exprime dans ce psaume est un sens très profond de l’absolu de Dieu, de ce Dieu en qui l’homme peut se confier aveuglément ; face auquel il est tout petit mais avec qui tout est possible. »


Que cet été nous permette de vivre profondément cette expérience du repos en Dieu.

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