Le saviez-vous ?
Chaque année, le jour de Noël, toutes les Religieuses de l’Assomption à travers le monde renouvèlent leurs vœux.
Mais, d’où vient cette tradition ?
Le 24 décembre 1844, Marie-Eugénie et les premières sœurs ont prononcé leurs vœux définitifs, c’est-à-dire leur désir d’appartenir toute leur vie à la Congrégation des Religieuses de l’Assomption et travailler pour le Royaume de Dieu. Nous aussi, à la suite de Marie-Eugénie, nous avons prononcé nos vœux définitifs à un moment de notre cheminement spirituel personnel. Cet engagement, nous l’avons d’abord pris de manière temporaire. Puis, lorsque le fruit a été mûr, nous avons, en accord avec la Congrégation, émis le désir d’appartenir à l’Assomption pour toujours. Et c’est à ce moment-là que nous avons prononcé nos vœux définitifs.
Nous nous engageons au vœu de chasteté : croire que nous ne sommes pas le centre de toutes nos actions et nos pensées mais que c’est Dieu. Nous nous engageons au vœu de pauvreté : croire que le monde et sa création ne nous appartiennent pas mais qu’ils sont un don de Dieu. Nous nous engageons au vœu d’obéissance : croire que dire oui à ce qui nous donne la vie en plénitude, c’est faire la volonté de Dieu. Par toute notre vie, nous voulons étendre le règne de Dieu sur la terre. Nous croyons que le règne de Dieu n’est pas un concept abstrait qui resterait dans les cieux mais qu’il nous revient, par notre manière de vivre, de le faire advenir et de le rendre concret.
Ces trois vœux se retrouvent dans la crèche. Dieu s’incarne et fait le don total de sa vie. Nous contemplons Jésus, pauvre et humble, entouré de Marie et Joseph, obéissants à la volonté du Père. Chacun laisse l’espace à Dieu, dans la foi, l’humilité et le silence.
Ainsi, c’est cette promesse que nous voulons renouveler, en présence de Dieu, de l’Eglise et de notre communauté. Entrer dans cette tradition, c’est se souvenir de cette alliance que Dieu a scellé avec nous et s’unir à toutes nos sœurs à travers le monde. Nous voulons, par la force de l’Esprit et à l’image de Marie, Joseph et de l’Enfant-Jésus que nous contemplerons dans la nuit de Noël, redire notre désir de nous consacrer à la volonté du Père, en présence de notre communauté et repartir à neuf.
